Uromastix du mali - Fouette Queue

lundi 8 février 2010

Uromastix du maliComportement :
Contrairement à la plupart des autres l’Uromastyx Geyri vit très bien en couple, il paraîtrait même se comporter aussi bien en groupe comprenant plusieurs males ou femelles. Il s’agit sinon d’un lézard placide qui peut être même assez craintif, par contre il ne mord pas et se laisse assez facilement manipuler (bien que des fois il nous rappelle son nom de fouette queue).

Groupe : Des Acanthinura
Origine : Sud de l’Algérie, Mali, Niger
Taille : 35 cm environ
Couleurs : Dominance jaune, orange ou brun orangé

Description :
Les Uromastyx sont de la famille des Agamidés et de la sous famille des Uromastycinae il y a 16 espèces et 9 sous-espèces. Ils sont appelés couramment Fouette-queue (ou Dob en arabe) cette appellation est due au fait qu’ils se défendent avec leur queue qui est trapue et épineuse. La zone de répartition de l’Uromastyx est une zone très étendue qui, à partir du Sahara occidental, traverse tout le Nord de l’Afrique, le Moyen Orient, l’Irak, l’Iran, le Sud de l’Afghanistan, le Pakistan jusqu’au Nord-Ouest de l’Inde.
C’est un lézard désertique, terrestre, herbivore, diurne, sédentaire et héliophile.
Il occupe les milieux pierreux et rocheux des contours désertiques.
Toutes les espèces d’Uromastyx sont classées en annexe II de la convention de Washington, tous les individus prélevés dans la nature doivent donc être vendus avec un N° de C.I.T.E.S

Terrarium :
Il faut un terrarium plutôt de grande taille, avec si possible de la profondeur, ce qui leurs permettent de prendre du recul et de moins stresser (il semblerait aussi qu’un terrarium tout en verre aurait tendance a les stresser plus également).
Le mien fait 100 / 60 / 55 Cm ce qui parait suffisant pour un couple, avoir une hauteur importante n’est pas requis car ce ne sont pas de grand grimpeur, l’aération bien que moins importante que dans un terrarium tropical, doit être malgré tout suffisante, pour un bon échange d’air il est préconisé d’avoir au moins une aération basse et une aération haute. Le taux d’humidité ne doit pas dépasser 45 % l’idéal est de 30 % environ.

L’aménagement intérieur doit se faire dans le respect des besoins de l’Uromastyx, et de son mode de vie dans la nature, pour cela il faut respecter les points suivants ;
1°) température :

Il faut impérativement créer un coté chaud et un coté moindre, pour le coté chaud j’emplois une ampoule chauffante (ou une lampe céramique qui a le désavantage d’être chère mais qui dure beaucoup plus longtemps) de 60 Watts sous laquelle je place quelques grosses pierres ce qui leurs crée un endroit idéal à 45 – 50 C° ou ils viennent très régulièrement pour se chauffer et ainsi faciliter leur digestion, ces paramètres m’amène aux environs de 30 C° coté frais, il est inutile voire très superflu de rajouter Câbles ou Tapis chauffants, beaucoup de personnes ont tendance a trop surchauffer les terras de leurs Uromastyx sous prétexte qu’ils viennent des contreforts du Sahara, alors que dans leur milieu naturel ils creusent (ou bien volent à des rongeurs) de longs tunnels (parfois même jusqu'à 2 mètres) pour se mètre au frais.

Et étant donné leurs habitudes à creuser ils atteindraient aisément ces appareils et se trouveraient en contact direct avec. Ce qui en plus des risques de brûlures va complètement à l’encontre de leurs mécanismes de thermorégulation naturels. La nuit la température ambiante d’une habitation est idéale (soit 18 – 22 C°).

2°) éclairage :

Le cycle jour/nuit en pleine saison est de 14h/10h (14 heures de chauffage et d'éclairage pour 10 heures d'obscurité). Un néon UV 5.0 est nécessaire, voir c’est le minimum obligatoire, et ils doivent pouvoir s’en approcher à moins de 30 Cm. Les UV permettent de synthétiser la vitamine E et D et ainsi de fixer le calcium sur les os (c’est donc vital pour eux car sans ça les apports de calcium dans la nourriture serais perdus).

On peut également si on en a la possibilité leurs faire prendre des bains de vrai soleil (en prenant soin à ce qu’il n’y ai aucun risque d’évasion et qu’ils aient la possibilité de se mètre au frais)

3°) amménagement :

L'aménagement du terrarium doit répondre aux besoins des lézards, être décoratif, et être facilement nettoyé. Il est impératif d’aménager un maximum de cachettes avec des roches et des branches (qu’il faut absolument siliconer pour éviter les éboulements) le Geyri à la faculté contrairement à beaucoup d’espèces de grimper sur des branches pas trop hautes, il se sert même parfois de sa queue pour s’accrocher. Le sol sera garni de sable (calcique de préférence) pour ma part ils ont des billes d’argiles qui ont 2 avantages celui de n’apporter aucun risque d’ingestion et qui ne se retrouve pas systématiquement dans les glissières ce qui provoque un bruit affreux.

Nourriture :

L’uromastyx est avant tout végétarien, mais il est important de leurs donner des aliments plutôt riches en calcium, ainsi on évitera les salades vertes du genre laitues etc.… pour préférer les aliments suivants ;
Endives, mâche, chicorée, cresson, la frisée, blettes, les feuilles de navet, haricots verts, petits pois, courgettes, carottes, choux de Bruxelles, lentilles (réhydratées), pois chiches (réhydratés), pois cassés (réhydratés)
Et aussi pissenlit (feuilles et fleurs) trèfle (feuilles et fleurs) luzerne (feuilles et fleurs)

J’ai fais différents tests de congélation et de décongélation, avec des fleurs de pissenlits, et j'ai obtenu de bons résultats

raison : Mes Uromastyx adorent ça surtout la femelle, et malheureusement en hiver il n’y a pas de fleurs (elles ont en plus l’énorme avantage d’être riches en eau.
méthode : Aussitôt cueillies je les mets dans un sac congélation et hop au congél, apparemment ça tiens pas mal (elles ne se collent pas ce qui permet de ressortir facilement la quantité voulue).

conclusion : Ce principe assure du fourrage pour l'hiver, et j'en ai déjà engrangé plusieurs gros sacs.

astuce : Il faut les donner tout de suite après la sortie du congel ainsi elles n'ont pas le temps de finir dans un sale état (de toute façons elles ne pourrissent pas mais sèche assez rapidement) par bonheur mes Uromastyx se jettent dessus dès que je leurs donnent.

Tous ces aliments doivent être de taille adapté à la bouche de l’animal.
L’eau n’est pas indispensable ils puisent l’humidité nécessaire dans leurs aliments, personnellement je ne leurs en donne pas mais certains préconisent de vaporiser légèrement de temps en temps dans un coin du terrarium (attention cependant a ne pas faire trop monter le taux d’hygrométrie)

Des insectes (grillons, criquets, morios ou vers de farine) peuvent être donnés de temps en temps mais pas en trop grande quantité car trop de protéines animales peuvent leurs causer des problèmes hépatiques voir causer la mort.
Maladies :

Je ne parlerais pas de ce que je ne connais pas.
La seule maladie que j’ai eu s’est produit sur ma femelle, en fait de maladies il s’agissait de parasites internes,

Que j’ai décelé en la voyant maigrire petit a petit et perdre l’appétit !
J’ai donc procédé à une vermification avec les produits suivant.

Flagyl en suspension buvable à 125mg/5ml : 6ml par kilo, 2 administrations par voie orale à 3 jours d'intervalle.

Fluvermal en suspension buvable à 20 mg/ml : 2.5ml par kilo, 2 administrations par voie orale à 15 jours d'intervalle.
(ces 2 produits ne détruisent pas les mèmes vers employés ensembles ils couvrent une bonne partie des différents parasites)

Avec la méthode suivante.

Il n’est pas évident de doser 2.5Ml par kilo quand la bête pèse 130 grammes
il m'aurait fallu lui donner 0,31 Ml alors comme j'ai rien trouvé pour mesurer une si petite dose, j'ai donc mis 2 Ml de fluvermal
et 2 Ml d'eau dans un petit récipient ensuite bien mélangé
ça m'a permis de doubler le volume a donner pour avoir la mème dose
0,62 c bon j'ai pu mesurer sur une petite seringue
(l’ajout d’eau comporte ensuite un bon avantage qui est d’éviter la déshydratation courante dans ce genre de cas)

Gecko Léopard

samedi 30 janvier 2010

Gecko LéopardLe gecko léopard est très sociable, contrairement à ses cousins (la majorité des autres geckos). Il est aussi très différent sur d'autres aspects : ses paupières sont mobiles et ses doigts sont dépourvus de lamelles adhésives. Ces lamelles permettent aux geckos de coller aux surfaces lisses. À l'origine, le gecko léopard était jaune tacheté de noir, mais aujourd'hui plusieurs variantes de couleur existent. Sa grosse queue lui sert à stocker des réserves de graisse.



Espèce
Eublepharus macularius

Autre appellation
Leopard Gecko

Habitat naturel et mœurs
Nocturne. Il habite dans les régions semi-désertiques et semi-sèches.

Taille à l'âge adulte
Entre 20 et 23 cm

Reproduction
Ovipare

Dimorphisme sexuel
Les mâles ont des os cloacaux de chaque côté du cloaque, visibles, en forme de V. Ils ont aussi une plus grosse tête.

Saison des amours
Toute l'année

Nombre de petits
2 œufs (4 à 6 fois par an)

Incubation
60 à 75 jours (L'incubation doit se faire à une température moyenne de 28 °C à 30 °C pour obternir des individus des deux sexes. En bas de 27 °C, ce sera des femelles et en haut de 31 °C, des mâles).

Répartition géographique
Afgantistan, Inde et Pakistan

Régime alimentaire
Insectivore

Espérance de vie
Généralement, entre 13 et 15 ans, mais souvent beaucoup plus, même jusqu'à 20 ans.

Tempérament
Le gecko léopard est le plus calme des geckos, il s'apprivoise très bien et se laisse manipuler. C'est un bon lézard pour débutant qui n'est pas difficile à maintenir en captivité.

Vie en captivité
Gecko Léopard femelleUn couple vit très bien dans un terrarium de 25 gallons et un gecko léopard seul peut vivre dans un de 15 gallons. Comme c'est un lézard nocturne, il n'a pas besoin de lampe UV puisqu'il est actif la nuit et dort le jour dans une cachette. Il doit cependant y avoir une lampe chauffante qu'on ferme la nuit. On doit maintenir la nuit une certaine température soit en se servant d'une lampe de nuit ou d'un coussin chauffant.

Le fond de terrarium peut être du tapis gazon, du sable ou des copeaux. Des cachettes sont nécessaires. On peut également lui mettre quelques branches pas trop hautes (ce n'est pas une espèce arboricole) et des roches pour faire un décor plus joli.

Température
Point chaud
29 °C à 32 °C
Point froid
25 °C à 28 °C
De nuit
24 °C

Degré d'humidité
Moyennement faible (40 - 50 %) Un bol d'eau peut être ajouté dans le terrarium, mais très petit puisque le gecko léopard est un animal semi-désertique qui n'aime pas du tout l'eau.

Serpent des blés / Corn Snake

vendredi 29 janvier 2010

Corn Snake ou serpent des blésLe corn snake est le serpent de débutant par excellence. Il se laisse manipuler sans aucune contrainte et ne mord pratiquement jamais. Il ne demande pas beaucoup d'espace et très peu d'entretien. C'est une couleuvre agile et une bonne grimpeuse, mais n'est pas considérée comme arboricole. On retrouve sur le marché des corn snake de différentes phases avec des couleurs pouvant aller du rouge très vif au blanc en passant par le bleu. Les phases plus rares sont généralement plus dispendieuses que les réguliers, mais elles sont relativement faciles à trouver, en effet il y a vraiment beaucoup de "morph" de corn sur le marché.

Espèce
Pantherophis guttatus guttatus. Ancien nom: Elaphe guttata guttata

Autres appellations
Corn snake, couleuvre à gouttelettes.

Habitat naturel et moeurs
Terrestre, mais aime bien grimper aux branches. Il est plutôt crépusculaire, quoiqu'il est également actif la nuit.

Taille
Varie de 80 cm à 150 cm, en moyenne 1 mètre.

Reproduction
Ovipare, reproduction très facile en captivité, on peut même arriver à les reproduire sans la période d'hibernation.

Saison des amours
Mars à mai.

Nombre de petits
Jusqu'à 30 serpenteaux, mais en moyenne 15-20 oeufs par ponte.

Gestation et incubation
- De l'accouplement à la ponte des oeufs: environs 2 mois (± 65 jours)

- De la ponte des oeufs jusqu'à l'éclosion: environs 2 mois (± 60 jours)

Répartition géographique
Sud-est des États-Unis.

Régime alimentaire
Petits mammifères, lézards ou oiseaux. En captivité, mange très bien que des rongeurs. Il n'est pas difficile à nourrir. On lui donne des proies mortes décongelées à toutes les semaines pour les adultes ( 7 à 10 jours) et plus souvent pour les bébés.

Espérance de vie
En moyenne 15 ans en captivité.

Type
Constricteur

Tempérament
Serpent très calme. Il est facile à prendre, idéal pour débutant. Il ne mord presque jamais, quoiqu'il existe des spécimens qui sont plus nerveux, mais si on les prend régulièrement, ils deviennent rapidement calmes.

Vie en captivité
Le corn snake est un serpent des plus facile à garder en captivité. Il a quand même des besoin qu'il faut respecter. On doit lui fournir un terrarium d'au moins 25 gallons, quoique plus grand est vraiment l'idéal. Il doit avoir deux cachettes, une au point chaud et une au point froid. Il doit avoir des branches pour grimper, des roches pour se frotter le museau lors de la mue et un large plat d'eau dans lequel il pourra se baigner. Ce plat d'eau doit être changé régulièrement pour éviter la prolifération de germe. Il est également important pour assurer un bon taux d'humidité dans le terrarium. Le substrat peut être du tapis gazon, ou du papier, en autant qu'il n'ait pas de risque d'être ingéré. On doit lui mettre un coussin chauffant à une extrémité du terrarium pour ainsi créer un point chaud et un point froid. Ce coussin doit chauffer 24/24 heures pour assurer une bonne digestion du serpent, même si la nuit la température peut baisser autour de 20°C-22°C sans problème. Une lampe chauffante peut également être utilisé, cette lampe est fermée la nuit et donc reproduit mieux les conditions dans la nature. La lampe UV n'est pas obligatoire, mais pas nuisible non plus.

Température


Point chaud

28°C à 29°C

Point froid
24°C à 25°C

De nuit
22°C

Hygrométrie
Autour de 60%. Peut être obtenu avec un grand plat d'eau changé régulièrement pour éviter la prolifération de germe. On peut aussi vaporiser le terrarium une fois par jour, si jamais le taux d'humidité descend trop bas.

Geckos à Crête

dimanche 24 janvier 2010

Geckos à crête ou crested geckosnom scientifique: Rhacodactylus ciliatus. Reptile, Squamata, Sauria, Gekkonidae, diplodactylinae.

nom courant: gecko à cils ou gecko à crête, crested gecko (anglais). Comme dans toute nomenclature, seul le nom scientifique fait foi pour la détermination exacte de l'espèce.

autres espèces: Rhacodactylus ciliatus, Rhacodactylus auriculatus, Rhacodactylus chahoua, Rhacodactylus leachianus, Rhacodactylus sarasinorum, Rhacodactylus trachyrhynchus.

répartition géographique: Nouvelle Calédonie, sud de Grande Terre et l'île des Pins. Cette espèce est endémique.

terra typica: Nouvelle Calédonie. On le croyait disparu ou non observé depuis 1967, il a été redécouvert en 1994. Il a été décrit pour la première fois en 1866 par le naturaliste français Guichenot.

mœurs: essentiellement nocturne et arboricole, il sort de sa retraite diurne (essentiellement une large feuille ou dans les plis d'un tronc) afin de partir en quête de nourriture. Comme certaines espèces de geckos asiatiques (Ptychozoon sp.), il est capable d'effectuer des bonds entre les branches sans toutefois atteindre le degré d'évolution de ces derniers. Le Rhacodactylus présente une ébauche de membrane servant à "planer" sur les pattes arrières. Sa queue est semi préhensile et l'aide dans ses péripéties arboricoles. Il a été observé prenant des bains de soleil. C'est un animal relativement rapide et agile.

habitat et climatologie: très isolée géographiquement, la Nouvelle Calédonie est soumise le plus souvent au courant des alizés; bien que située entièrement dans la zone intertropicale, elle bénéficie d'un climat relativement tempéré. On y distingue quatre saisons qui sont déterminées par la variation annuelle de la ceinture anticyclonique subtropicale et des basses pression intertropicales. De décembre à mars: c'est la saison chaude, dite saison des cyclones. Au cours de cette saison, on observe dans la zone comprise entre le sud de l'équateur et l'est de l'Australie la formation d'une dizaine de perturbations tropicales qui provoquent des pluies torrentielles et des vents qui augmentent avec l'importance du phénomène.

En avril et mai, c'est une saison de transition: la zone de convergence intertropicale remonte vers le nord. Les perturbations tropicales sont rares et généralement peu actives. La pluviosité diminue et les températures décroissent sensiblement. De juin à août, c'est la saison fraîche: la zone de convergence intertropicale se situe dans l'hémisphère nord. Les fronts froids de perturbations d'origine polaire traversent la mer de Tasman et atteignent parfois le territoire. Leur passage s'accompagne de précipitations souvent abondantes, surtout sur le sud de la Grande Terre, et d'une irruption de vent d'ouest soufflant quelque fois en tempête. La température de l'air passe par son minimum annuel entre la mi-juillet et la mi-août.

De septembre à novembre, on observe une saison de transition: la zone de convergence intertropicale descend vers le sud, franchissant l'équateur. La ceinture anticyclonique subtropicale, qui atteint alors son importance maximale, protège cette région des perturbations d'origine polaire. L'alizé souffle en quasi permanence, c'est la période la plus belle de l'année, mais c'est aussi la saison sèche. Les températures moyennes se situent entre 23-26 C. Il n'existe pas d'hiver sur l'île seulement une saison dite fraîche (de juin à septembre) durant laquelle la température reste très convenable (autour des 20° parfois plus bas avec un record de 13° à Nouméa). De décembre à mars, la Nouvelle-Calédonie connaît des records de chaleur (parfois 35°).

le Rhacodactylus vit dans la canopée des forêts humides de plaine entre 2 et 10 mètres de hauteur. Le sol de ces forêts est jonché de feuilles mortes et une grande variété de plantes y est observée. Les températures régnant dans ces forêts peuvent, dans les extrêmes, osciller entre 10° et 32°.

dimorphisme: le mâle possède des loges hémi péniennes à la base de la queue qui se traduisent par la présence de deux "boules" prononcées (en dehors des ergots latéro-cloaquaux qui sont aussi plus apparents chez le mâle); la femelle présente une base de la queue nettement plus plate, mais encore faut-il avoir les deux sexes pour faire la comparaison (cf. images ci-dessous).

nourriture: dans son habitat d'origine, Grevillea gillivrayi est prédominant et semble être l'arbre qui donne suffisamment de fleurs, de pollen et de nectar pour satisfaire ses besoins en végétaux. Les geckos à crête sont donc omnivores, n'hésitant pas la nuit à rechercher dans son biotope le nectar de certaines fleurs. L'examen des excréments prélevés dans la nature a montré qu'ils mangeaient des fruits mûrs, ainsi que des insectes. Ceux-ci semblent toutefois n'être qu'un supplément à leur régime frugivore de base.

En captivité, son régime sera identique: abricots bien mûrs (excellent rapport calcium/phosphore), bananes, ananas, mangues, poires, pèches ou, si cela n'est pas possible, il acceptera très bien les pots de fruits mélangés et vitaminés pour bébés: je donne personnellement les pots Blédina pomme/banane auquel j'ajoute du carbonate de calcium. Il est également possible de lui donner du nectar de pollen que l'on peut trouver dans les magasins spécialisés "bio". En plus de son régime frugivore, le Rhacodactylus sera nourri principalement de grillons (taille adaptée à la largeur de la tête) qui seront saupoudrés de vitamines deux fois par semaine, plus lors de la croissance.

La purée de fruits sera déposée dans un petit récipient (un couvercle de bouteille en pet par exemple): les geckos prendront très vite l'habitude de localiser cette nourriture si elle est placée au même endroit, sinon, leur flair leur servira à la localiser. Pour les jeunes, la taille des grillons sera adaptée à leur croissance. Un apport de rayons ultra- violets ne semblent pas indispensable car c'est une espèce nocturne; toutefois je trouve plus prudent de mettre une ampoule ou un néon UV car il arrive à cette espèce de prendre des bains de soleil dans la nature.

terrarium: il sera évidemment de grande dimension vu la taille adulte des Rhacodactylus qui avoisine les 22 cm: 80h/60L/60l est une dimension tout à fait acceptable. Pour l'élevage des jeunes, un plus petit terrarium facilitera la localisation des proies. Le décor sera fait de plantes artificielles, ce que je préconise pour une plus grande facilité d'entretien et d'hygiène. Les plantes naturelles comme le ficus peuvent être installées mais sans excès; leur avantage est de maintenir un taux d'humidité plus élevé qu'avec les plantes artificielles.
L'humidité relative sera assez élevée (~80%) et maintenue au moyen de pulvérisations bi quotidiennes avec de l'eau osmosée (ce qui empêche la formation de taches de calcaire contre les vitres).

La température ne sera pas excessive et de l'ordre de 22° à 25° la journée, et de 18° à 20° la nuit. La source de chaleur et de lumière peut être simplement produite avec un spot de 60w pour le volume sus mentionné, spot qui sera protégé par un grillage afin d'éviter toute brûlure pour l'animal. Il est capital de ne jamais maintenir deux mâles ensemble, le risque d'agression ou de domination est trop important: cette règle vaut d'ailleurs pour tous les gekkonidae. Le substrat sera fait de tourbe, elle conserve l'humidité, ne moisit pas, et son acidité diminue le risque de prolifération bactérienne. Pour l'hydratation, celle-ci peut se faire conjointement à l'aide de pulvérisation d'eau ou d'un petit récipient dans lequel on mettra de l'eau; j'utilise les deux méthodes, le récipient en plastic est autant utilisé comme abreuvoir que les gouttes d'eau perlant sur la surface des vitres.

reproduction: celle-ci est aisée, même pour un débutant à condition que le minimum décrit ci-dessus soit respecté. Un petit groupe composé d'un mâle et de deux femelles sera l'idéal pour débuter l'élevage. Les Rhacodactylus sont sexuellement matures vers huit à neuf mois, mais je recommande de ne pas les faire s'accoupler avant 12 mois. La femelle portante sera alimentée suffisamment et un apport supplémentaire en calcium est indispensable pour la bonne santé des oeufs. La femelle pond 2 oeufs entre 20 et 28 jours après l'accouplement, et le nombre de pontes annuelles varie entre 6 et 10. Il faudra installer une niche de ponte constituée d'une boîte en plastic installée directement dans le terrarium et contenant quelques centimètres de vermiculite humide.

Une fois les oeufs déposés, il faudra les retirer sans les retourner (on peut marquer délicatement avec un stylo le dessus des oeufs) de leur position d'origine et les déposer semi enfouis dans un incubateur garni lui aussi de vermiculite. La température d'incubation peut varier entre 22° et 26°; certains éleveurs maintiennent une température constante de 25°. Certains auteurs (de Vosjoli, 1999) affirment que la T° d'incubation n'influence pas le sexage. D'autres affirment qu'un sex ratio de 50% sera obtenu à une température constante de 26°. L'incubation dure entre 65 et 80 jours suivant la température.

Les jeunes Rhacodactylus percent la coquille de l'oeuf grâce à leur "dent de museau", comme la plupart des reptiles. Ils naissent à une taille comprise entre 6,5 et 7,5 centimètres, ne se nourrissent pas les 3 premiers jours car ils absorbent le reste de la poche vitelline. Les jeunes peuvent être placés dans un petit récipient dont on installera sur le fond du sopalin ou papier ménage; l'humidité sera plus importante (2 à 3 pulvérisation par jour), la température sera identique à celle des adultes et ils pourront être maintenus en petits groupe jusqu'à l'apparition des caractères sexuels secondaires (vers 4 mois). Leur nourriture de base sera identique également à celle des adultes sans omettre un apport vitaminé et en calcium plus important (3 X par semaine).

Il est très important de ne pas donner plus de grillons qu'ils ne peuvent en consommer, être très attentif à leur taille et ne les nourrir qu'en début de soirée. Il est important de ne pas leur fournir de produits fruités comme les agrumes contenant de l'acide citrique. La manipulation est à éviter car le risque d'autotomie (séparation de la queue à sa base) est important, en plus des facteurs de stress non négligeables.

Il semblerait que les Rhacodactylus possèdent un organe capable de stocker le calcium et de le redistribuer dans l'organisme selon ses besoins.

particularités: ce gecko possède des variations de coloris très importantes et les éleveurs, comme pour le gecko léopard, Eublepharis macularius, ne se gênent pas pour créer de nouveaux "pattern" à force de croisement suivant la couleur désirée. Dans la nature, les couleurs les plus souvent observées sont de l'ordre du brun, du gris, du jaune, du noir au rouge brique, du rouge, de l'orange, du jaune pâle et du beige. Voir les différents coloris.

L'extrémité de sa queue est pourvue d'une surface adhésive qui lui permet, en plus de sa semi préhensibilité, d'adhérer aux branches ou feuilles sur lesquelles il évolue. Celle-ci est pourvue d'une faculté d'autotomie, c'est-à-dire que le reptile est capable de s'auto sectionner à l'aide de certains muscles, une partie de ce membre, principalement du côté proximal. Chez cette espèce, il ne repousse qu'un minuscule moignon. Les doigts sont pourvus de larges lamelles adhésives (constituées de micro griffes) qui lui permettent de grimper même sur les surfaces les plus lisses.

L'odorat et le goût sont particulièrement développés chez ce reptile arboricole omnivore qui se sert de ces sens pour repérer son alimentation à base de fruits mûrs et de pollen ou nectar de fleurs.

Son tympan externe, qui est remarquable par son étroit orifice situé derrière les maxillaires, lui sert principalement à détecter ses proies mobiles et à le prévenir d'un danger.

Ses yeux , non amovibles, sont particulièrement adaptés à la vision nocturne. Durant la journée, la pupille est réduite (verticalement) à son strict minimum afin de laisser pénétrer la lumière nécessaire; ce gecko est capable de réguler la quantité de lumière sans que sa rétine n'en soit affectée. Lors de la mue, celle-ci est immédiatement absorbée (comme la plupart des Gekkonidae) avec sa bouche et ce, dans le but de ne pas laisser de traces sensibles pour ses prédateurs.

Un dernier point: considéré comme disparu ou non observé depuis 1967, il a été trouvé à nouveau sur l'île des Pins en 1994. De Vosjoli a été l'instigateur de son élevage en captivité. Actuellement, les Rhacodactylus ciliatus ne proviennent que d'élevages réglementés car il est strictement protégé.

Dragon barbu

mercredi 20 janvier 2010

Dragon BarbuLe dragon barbu est un lézard d'Australie très docile. Il se caractérise par une taille moyenne, un dos recouvert de pics mous et un large fanon (barbe) sous la mandibule, qu'il gonfle pour impressionner. Il est de couleur beige paille, quoiqu'il existe maintenant plusieurs variantes de coloration. Le dragon barbu est vraiment un bon "lézard de compagnie", intéressant et facile à "apprivoiser".

Description:

Le dragon barbu est un lézard à l'allure massive qui possède de fortes griffes non rétractiles et des paupières mobiles. Sa large tête triangulaire diapside est entourée d'une rangée d'écailles épineuses sous le cou lui servant à intimider d'éventuels rivaux ou prédateurs. Lorsqu'il se sent menacé, l'agame barbu ouvre largement la gueule tout en déployant sa barbe d'épines qui se colore de noir afin d'impressionner ses adversaires ou prédateurs. Une série d'écailles épineuses est également présente sur les flancs. Son dos est marqué de deux séries de taches ovales.

Les mâles sont généralement plus grands que les femelles, ils possèdent plusieurs pores fémoraux bien distincts situés à l'intérieur des cuisses. Les renflements des hémipénis de chaque côté de la queue sont bien visibles chez les mâles subadultes ou adultes.

À la naissance, les juvéniles mesurent environ 6-8 cm pour grandir jusqu'à environ 50 cm.

Cet animal est gris, brun et beige, avec des motifs sombres, mais les individus peuvent présenter de grandes variations de couleurs, comme du jaune ou de l'orange.
En captivité, des éleveurs sélectionnent les individus pour fixer certains coloris ou motifs, afin de créer des phases, ce qui augmente leur prix d'achat. Certaines phases résultent de la fixation de certains caractères variables par croisement, d'autres peuvent résulter de mutations, comme les albinos. On trouve ainsi des phases appelées Sandfire, Sunburst, Red, Orange, Yellow, Gold, Tiger, Red Flame, Desert, Citrus, Pastel, Blood, Lavender, Hypo, Leucistic, Snow, Translucent.

Habitat:

L’agame barbu se rencontre en Australie. On le retrouve dans le centre-est de l'Australie depuis la moitié est du Territoire du Nord jusqu'à l'ouest de la Nouvelle-Galles du Sud, en passant par la moitié ouest du Queensland et la moitié est de l'Australie-Méridionale.

En Captivité:

Ce reptile est adapté aux terrariophiles débutants, car il est docile, se laissant facilement manipuler, et il a des besoins vitaux relativement faciles à reproduire en captivité. C’est un des rares reptiles à ne pas craindre l’être humain, voire à l'apprécier.

Le Terrarium:

Cette espèce étant terrestre, il faut un terrarium privilégiant la surface au sol. Pour deux à trois très jeunes sujets un terrarium de 45x45x45 cm (longueur, largeur, hauteur) convient. Pour des jeunes jusqu'à un an on utilisera un terrarium de 100x40x60 cm, puis 150x60x60 cm min. pour des adultes. Si des juvéniles sont élevés dans un grand terrarium il est conseillé d'ajouter une séparation afin de réduire l'espace, pour ne pas les désorienter.
Cette séparation peut également servir à isoler le mâle des femelles lors des périodes de repos.

Le terrarium doit être bien aéré, avec une ouverture basse et une ouverture haute, en diagonale, afin de permettre une bonne régulation de l'air.

Le chauffage et l'éclairage sont des éléments importants. Les lézards sont poïkilothermes : leur température varie en fonction de la température externe. Pour maintenir une température interne correspondant à leurs besoins ils vont s'exposer à la chaleur ou au contraire rechercher le frais (thermorégulation). Si leur température s'éloigne trop de leur température moyenne préférencielle il risquent de nombreux désordres : troubles de la digestion, problèmes immunitaires, le tout pouvant aller jusqu'à la mort. Il est donc important de fournir un gradient de température dans le terrarium, afin de permettre aux animaux de réguler leur température en fonction de leurs besoins.
On peut donner une base de température avec une plaque chauffante. Ceci sera complété par une lampe chauffante afin d'apporter la chaleur en un point précis. Ceci sera complété par un éclairage UVA-UVB (type néon UVB 10/0), nécessaire pour la bonne fixation du calcium par les animaux. L'éclairage UV doit être à moins de 30 cm d'une zone accessible, l'apport en UV chutant au-delà de cette distance. Un réflecteur sur le néon peut également améliorer les apports. Attention à ne pas installer le néon derrière une vitre : le verre réfléchi les UV, les apports deviennent alors négligeables. Attention, les néons UV perdent leur capacité à produire des UV après environ un an (même si le néon diffuse toujours de la lumière), il est donc conseillé de le changer de façon annuelle.
Pour le chauffage il est déconseillé d'utiliser un câble chauffant et/ou une pierre chauffante sur lesquels votre lézard peut rester en contact des heures, afin d'éviter de graves brûlures puisque les lézards possèdent une sensibilité thermique très faible. Évitez également d'utiliser une lampe de nuit infrarouge qui dérange le lézard car ces reptiles discernent les couleurs.

Les températures à diffuser dans le terrarium vont le jour de 30 à 35 °C, avec une zone chaude de 45 °C, un point froid de 26 °C et la nuit de 20 à 22 °C. Une température inférieure à 18 °C ou supérieure à 43 °C peuvent être fatales à plus ou moins longue échéance. Issus d'un milieu aride à semi-désertique, il faut maintenir une hygrométrie de 30 à 40% environ.
La durée d'éclairage est de 12 à 14 heures durant l'été, et de 9 à 10 heures l'hiver (attention : les spécimens provenant de l'hémisphère sud ont leur hiver en juin).

Le sol sera couvert d'un substrat sur une épaisseur suffisante ( 3 à 4 cm minimum). Il est conseillé d'utiliser du sable tel le calcique non coloré. Ce dernier à l'avantage d'être assez fin et de se dissoudre dans les voies digestives en cas d'ingestion (lors de la capture de proies par exemple). Il est fortement déconseillé d'utiliser des copeaux de bois sous grands risques d'occlusions.
Le sol sera agrémenté de roches, branches ou de plantes. Faire attention de ne mettre que des éléments propres et désinfectés, et d'éviter les plantes non artificielles, car elles peuvent être mangées par l'animal (destruction des plantes mais aussi risque d'empoisonnement). Ces éléments devront permettre à l'animal de se cacher, et chaque individu doit disposer d'au moins une cachette en zone chaude et en zone froide.
Il faut enfin prévoir un abreuvoir, peu profond, qu'on évitera de mettre dans la zone chaude, ainsi qu'une gamelle plate pour présenter la nourriture sans la souiller sur le substrat.

Alimentation:

Le dragon barbu consomme à la fois des végétaux et des insectes.

Pour les végétaux, il convient de les présenter coupés. On pourra donner les végétaux suivant : cresson, pissenlit, luzerne, chicorée frisée, roquette, blette, mache, laitue frisée, laitue romaine, scarole, feuille de radis, feuille de navet, celeri, carotte, navet, ainsi que des fruits, moins fréquemment : papaye, orange, clémentine, mandarine, figue, cassis.
Attention, les reptiles ont besoin de calcium, et certains végétaux en sont peu pourvus (cas de la banane par exemple).

Pour les insectes on privilégie en général les grillons, blattes ou criquets, en s'assurant qu'ils ont une taille adaptée (inférieure à la distance entre les yeux des reptiles). On peut aussi donner - surtout aux juvéniles - des drosophiles aptères. On évitera par contre les teignes de ruche ou encore les vers de farine, trop riches en graisse et pauvres en calcium et en protéines. Il est conseillé de saupoudrer tous les deux jours les insectes de poudre de calcium avant de les donner. Les adultes peuvent également consommer des souriceaux (dit "rose"), riches et équilibrées sur le plan alimentaire.
Notez que bien nourrir les proies est important : une alimentation pas trop riche en protéines et riche en calcium profitera à votre animal. De plus il est déconseillé de laisser des proies vivantes la nuit, ces dernières pouvant déranger voire attaquer les reptiles durant leur sommeil.

Selon leur âge les dragons barbus n'ont pas le même régime alimentaire : les juvéniles consomment près de 80% d'insectes pour 20% de végétaux, alors que cette tendance s'équilibre puis s'inverse pour arriver à 20% d'insectes et 80% de végétaux chez l'adulte. On prendra soin de diversifier la nourriture, pour éviter les carences et les risques de lassitude, pouvant conduire à de l'anorexie.

Soins:

Il convient de maintenir une bonne hygiène dans le terrarium. Il faut ainsi changer quotidiennement l'eau et retirer les déjections et restes de nourriture. Tous les mois, un nettoyage des éléments et parois permet de limiter la prolifération des bactéries. Il est également souhaitable de changer le substrat tous les trois mois.

Attention au lavage des mains avant mais surtout après : les reptiles sont en général porteurs sains de salmonelles et autres bactéries. Il convient donc de respecter une bonne hygiène personnelle, et d'éviter que les enfants, personnes âgées ou immuno-déficientes manipulent les animaux.

Notre caméléon casqué.

mardi 19 janvier 2010

Notre caméléon casqué se prénomme Carmen.

Caméléon CasquéLe caméléon est un animal fascinant, mais qu'on ne devrait posséder que si l'on connaît vraiment l'espèce. Ce n'est vraiment pas un lézard pour débutant. À cause des mauvaises conditions en captivité, le caméléon a une espérance de vie bien courte. Pour un premier caméléon, il vaudrait mieux choisir un mâle, car les femelles vivent encore moins longtemps dues au stress des pontes successives.

Physiquement, le caméléon est très différent des autres lézards. Il a les yeux qui s'orientent dans presque toutes les directions et bougent indépendamment un de l'autre. Il a un corps comprimé latéralement et a les pieds équipés de deux séries d'orteils collés (ce qui donne l'impression qu'il n'a que deux doigts) pour mieux saisir les branches, c'est ce qu'on appelle la zygodactylie. Sa queue lui sert de cinquième membre, puisque sa queue est préhensile (peut saisir des objets). Un caméléon ne peut perdre sa queue. Sa langue, fait très étonnant, est aussi longue que le corps du caméléon.



Les photos présentes sur post sont celles de Carmen.