Uromastix du mali - Fouette Queue

lundi 8 février 2010

Uromastix du maliComportement :
Contrairement à la plupart des autres l’Uromastyx Geyri vit très bien en couple, il paraîtrait même se comporter aussi bien en groupe comprenant plusieurs males ou femelles. Il s’agit sinon d’un lézard placide qui peut être même assez craintif, par contre il ne mord pas et se laisse assez facilement manipuler (bien que des fois il nous rappelle son nom de fouette queue).

Groupe : Des Acanthinura
Origine : Sud de l’Algérie, Mali, Niger
Taille : 35 cm environ
Couleurs : Dominance jaune, orange ou brun orangé

Description :
Les Uromastyx sont de la famille des Agamidés et de la sous famille des Uromastycinae il y a 16 espèces et 9 sous-espèces. Ils sont appelés couramment Fouette-queue (ou Dob en arabe) cette appellation est due au fait qu’ils se défendent avec leur queue qui est trapue et épineuse. La zone de répartition de l’Uromastyx est une zone très étendue qui, à partir du Sahara occidental, traverse tout le Nord de l’Afrique, le Moyen Orient, l’Irak, l’Iran, le Sud de l’Afghanistan, le Pakistan jusqu’au Nord-Ouest de l’Inde.
C’est un lézard désertique, terrestre, herbivore, diurne, sédentaire et héliophile.
Il occupe les milieux pierreux et rocheux des contours désertiques.
Toutes les espèces d’Uromastyx sont classées en annexe II de la convention de Washington, tous les individus prélevés dans la nature doivent donc être vendus avec un N° de C.I.T.E.S

Terrarium :
Il faut un terrarium plutôt de grande taille, avec si possible de la profondeur, ce qui leurs permettent de prendre du recul et de moins stresser (il semblerait aussi qu’un terrarium tout en verre aurait tendance a les stresser plus également).
Le mien fait 100 / 60 / 55 Cm ce qui parait suffisant pour un couple, avoir une hauteur importante n’est pas requis car ce ne sont pas de grand grimpeur, l’aération bien que moins importante que dans un terrarium tropical, doit être malgré tout suffisante, pour un bon échange d’air il est préconisé d’avoir au moins une aération basse et une aération haute. Le taux d’humidité ne doit pas dépasser 45 % l’idéal est de 30 % environ.

L’aménagement intérieur doit se faire dans le respect des besoins de l’Uromastyx, et de son mode de vie dans la nature, pour cela il faut respecter les points suivants ;
1°) température :

Il faut impérativement créer un coté chaud et un coté moindre, pour le coté chaud j’emplois une ampoule chauffante (ou une lampe céramique qui a le désavantage d’être chère mais qui dure beaucoup plus longtemps) de 60 Watts sous laquelle je place quelques grosses pierres ce qui leurs crée un endroit idéal à 45 – 50 C° ou ils viennent très régulièrement pour se chauffer et ainsi faciliter leur digestion, ces paramètres m’amène aux environs de 30 C° coté frais, il est inutile voire très superflu de rajouter Câbles ou Tapis chauffants, beaucoup de personnes ont tendance a trop surchauffer les terras de leurs Uromastyx sous prétexte qu’ils viennent des contreforts du Sahara, alors que dans leur milieu naturel ils creusent (ou bien volent à des rongeurs) de longs tunnels (parfois même jusqu'à 2 mètres) pour se mètre au frais.

Et étant donné leurs habitudes à creuser ils atteindraient aisément ces appareils et se trouveraient en contact direct avec. Ce qui en plus des risques de brûlures va complètement à l’encontre de leurs mécanismes de thermorégulation naturels. La nuit la température ambiante d’une habitation est idéale (soit 18 – 22 C°).

2°) éclairage :

Le cycle jour/nuit en pleine saison est de 14h/10h (14 heures de chauffage et d'éclairage pour 10 heures d'obscurité). Un néon UV 5.0 est nécessaire, voir c’est le minimum obligatoire, et ils doivent pouvoir s’en approcher à moins de 30 Cm. Les UV permettent de synthétiser la vitamine E et D et ainsi de fixer le calcium sur les os (c’est donc vital pour eux car sans ça les apports de calcium dans la nourriture serais perdus).

On peut également si on en a la possibilité leurs faire prendre des bains de vrai soleil (en prenant soin à ce qu’il n’y ai aucun risque d’évasion et qu’ils aient la possibilité de se mètre au frais)

3°) amménagement :

L'aménagement du terrarium doit répondre aux besoins des lézards, être décoratif, et être facilement nettoyé. Il est impératif d’aménager un maximum de cachettes avec des roches et des branches (qu’il faut absolument siliconer pour éviter les éboulements) le Geyri à la faculté contrairement à beaucoup d’espèces de grimper sur des branches pas trop hautes, il se sert même parfois de sa queue pour s’accrocher. Le sol sera garni de sable (calcique de préférence) pour ma part ils ont des billes d’argiles qui ont 2 avantages celui de n’apporter aucun risque d’ingestion et qui ne se retrouve pas systématiquement dans les glissières ce qui provoque un bruit affreux.

Nourriture :

L’uromastyx est avant tout végétarien, mais il est important de leurs donner des aliments plutôt riches en calcium, ainsi on évitera les salades vertes du genre laitues etc.… pour préférer les aliments suivants ;
Endives, mâche, chicorée, cresson, la frisée, blettes, les feuilles de navet, haricots verts, petits pois, courgettes, carottes, choux de Bruxelles, lentilles (réhydratées), pois chiches (réhydratés), pois cassés (réhydratés)
Et aussi pissenlit (feuilles et fleurs) trèfle (feuilles et fleurs) luzerne (feuilles et fleurs)

J’ai fais différents tests de congélation et de décongélation, avec des fleurs de pissenlits, et j'ai obtenu de bons résultats

raison : Mes Uromastyx adorent ça surtout la femelle, et malheureusement en hiver il n’y a pas de fleurs (elles ont en plus l’énorme avantage d’être riches en eau.
méthode : Aussitôt cueillies je les mets dans un sac congélation et hop au congél, apparemment ça tiens pas mal (elles ne se collent pas ce qui permet de ressortir facilement la quantité voulue).

conclusion : Ce principe assure du fourrage pour l'hiver, et j'en ai déjà engrangé plusieurs gros sacs.

astuce : Il faut les donner tout de suite après la sortie du congel ainsi elles n'ont pas le temps de finir dans un sale état (de toute façons elles ne pourrissent pas mais sèche assez rapidement) par bonheur mes Uromastyx se jettent dessus dès que je leurs donnent.

Tous ces aliments doivent être de taille adapté à la bouche de l’animal.
L’eau n’est pas indispensable ils puisent l’humidité nécessaire dans leurs aliments, personnellement je ne leurs en donne pas mais certains préconisent de vaporiser légèrement de temps en temps dans un coin du terrarium (attention cependant a ne pas faire trop monter le taux d’hygrométrie)

Des insectes (grillons, criquets, morios ou vers de farine) peuvent être donnés de temps en temps mais pas en trop grande quantité car trop de protéines animales peuvent leurs causer des problèmes hépatiques voir causer la mort.
Maladies :

Je ne parlerais pas de ce que je ne connais pas.
La seule maladie que j’ai eu s’est produit sur ma femelle, en fait de maladies il s’agissait de parasites internes,

Que j’ai décelé en la voyant maigrire petit a petit et perdre l’appétit !
J’ai donc procédé à une vermification avec les produits suivant.

Flagyl en suspension buvable à 125mg/5ml : 6ml par kilo, 2 administrations par voie orale à 3 jours d'intervalle.

Fluvermal en suspension buvable à 20 mg/ml : 2.5ml par kilo, 2 administrations par voie orale à 15 jours d'intervalle.
(ces 2 produits ne détruisent pas les mèmes vers employés ensembles ils couvrent une bonne partie des différents parasites)

Avec la méthode suivante.

Il n’est pas évident de doser 2.5Ml par kilo quand la bête pèse 130 grammes
il m'aurait fallu lui donner 0,31 Ml alors comme j'ai rien trouvé pour mesurer une si petite dose, j'ai donc mis 2 Ml de fluvermal
et 2 Ml d'eau dans un petit récipient ensuite bien mélangé
ça m'a permis de doubler le volume a donner pour avoir la mème dose
0,62 c bon j'ai pu mesurer sur une petite seringue
(l’ajout d’eau comporte ensuite un bon avantage qui est d’éviter la déshydratation courante dans ce genre de cas)